Les différentes possibilités de bardage

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Le bardage, technique de revêtement d’une façade, remplit parfaitement deux fonctions, d’esthétique et d’isolation par l’extérieur. Comme les matériaux sont variés et eux-mêmes déclinables en divers aspects, le choix est vaste. Même la gamme de prix est assez large pour que chacun y trouve son bonheur.

Peu de contraintes à observer avant d’envisager le bardage de sa maison, puisque la pose peut être réalisée sur tous les types d’ossature, en béton, pierre, brique ou bois. Il améliore l’aspect et l’isolation du bâtiment sans restreindre la surface intérieure habitable.

Les matériaux.

Le plus classique est le bardage en bois. Ses propriétés isolantes sont avérées et la gamme des essences disponibles (pin, hêtre, frêne, mélèze, châtaignier, peuplier, teck, red cedar, épicéa, ipé…) se prête aux bourses et goûts divers.

Outre l’aspect, le choix de l’essence s’établit en fonction de l’intensité d’exposition climatique à laquelle elle sera soumise et à sa pose (horizontale, verticale, plus ou moins proche du sol). Il existe un classement, de 1 à 5, qui hiérarchise la résistance à l’eau, le niveau 5 qualifiant le bois qui supporte un contact permanent avec l’humidité. Le bardage bois peut également être exécuté avec du contreplaqué. Il peut subir un traitement hydrofuge et être peint.

Le bardage métallique, plus facile d’entretien mais plus coûteux, offre un look résolument moderne. Aluminium, zinc ou acier, qui peuvent être présentés en surface lisse ou ondulée, en lamelles, accordéon ou motifs libèrent une infinité de créations.

Autre possibilité : le PVC, facile à vivre et résistant, qui joue aisément les imitations bois. Aspect lisse alvéolé, en lames et couleurs variés en font un matériau de bardage abordable mais, fabriqué à base de dérivés pétroliers, fort peu écolo et éventuellement toxique en cas d’incendie.

La gamme s’étend également à la pierre, naturelle, basalte, marbre ou reconstituée, autant de ressources procurant noblesse et authenticité, à l’ardoise, peaufinant une esthétique recherché, ou le composite (résine), fibrociment, terre cuite et même polycarbonate, transparent. Peu d’architectures ou de goûts se trouvent démunis face à de telles propositions…

Les différents types de bardage.

L’expression la plus simple du bardage consiste en une pose rapportée sur la façade, l’isolant étant placé entre le bardage et le mur. Le bardage double peau, plus souvent destiné aux bâtiments collectifs et aux bardages métalliques, consiste à introduire du matériau isolant (laine de verre, liège, polystyrène…) entre deux parois de couverture. Le bardage isolant, presque identique, sur le principe du sandwich, utilise des panneaux isolants pré-collés aux parements.

Deux types d’assemblage sont proposés pour le bardage : le bardage clin, recouvre la totalité de la façade, par procédés d’emboîtement, de bord à bord ou de chevauchement, tandis que le bardage à claire voie, plutôt réservé au bois ou aux composites, laissent des espaces dont les écartements varient les effets. Un pare-pluie est alors indispensable pour éviter les infiltrations d’eau.

Que ce soit pour des motifs de rajeunissement de façade ou d’isolation, le bardage est une opération pleine d’avantages, aux effets durables. Il peut préserver sa qualité une dizaine d’années, moitié moins dans une région aux intempéries violentes et agressives. Comme tout procédé participant à une amélioration de la performance énergétique de l’habitat, le bardage peut être éligible à certains crédits d’impôt.

Pour en savoir plus :

Les différents isolants par l’extérieur