Isolation des combles et de la toiture

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La RT2012 impose une résistance thermique de 4 pour l’isolation des combles aménagés. Pour isoler des combles habitables, on isole la toiture, par l’intérieur ou par l’extérieur.

Isolation des combles aménagés.

La RT 2012 exige une résistance thermique minimale de 4,5 pour l’isolant employé dans les combles perdus, qui peut être posé de deux manières :

Isolation par soufflage : c’est la technique d’isolation des combles perdus la plus rapide : l’isolant, généralement de la laine de roche, est projeté en vrac sur le plancher des combles.

Isolation par panneaux : cette méthode est préconisée pour les combles pourvus d’un plancher avec solives. On commence par assurer la ventilation et l’étanchéité avec la pose d’un pare-vapeur sur toute la surface. L’isolant , en panneaux semi-rigides (polystyrène extrudé ou expansé, polyuréthane, laine de verre), est posé en deux couches perpendiculaires, de l’épaisseur des solives.

Isolation de la toiture par l’intérieur.

Selon la structure de la charpente, on pose des panneaux semi-rigides ou des rouleaux entre les chevrons, sous les chevrons, ou les deux. En posant l’isolant sous les chevrons, on se dispense de ponts thermiques et on assure une bonne ventilation. On recouvre l’isolant du parement. Cette solution d’isolation est moins coûteuse que l’isolation extérieure, mais elle a l’inconvénient de faire perdre du volume et de dissimuler la poutraison. En effet, une bonne isolation correspond à 30 cm de laine de verre.

Isolation de la toiture par l’extérieur.

L’isolation des combles par l’extérieur est certes plus onéreuse que l’isolation par l’intérieur, mais elle comprend une réfection de la toiture, elle permet de gagner de la place en intérieur et elle n’est pas sujette aux ponts thermiques.

Il existe deux techniques d’isolation de la toiture par l’extérieur : le Sarking ou les panneaux autoportants.

  • Technique du Sarking : ce type d’isolation extérieure de la toiture est préconisé pour les charpentes traditionnelles en pente, d’autant plus si la toiture doit être rénovée. Le Sarking permet de garder intact le charme de la poutraison. Cette technique est surtout recommandée pour les zones montagneuses au-dessus de 900m. On commence par mettre la charpente à nue. Puis on pose le parement sur les chevrons. L’isolant, le plus souvent du polystyrène expansé, du polyuréthane ou de la laine de verre ou de roche, est posé en simple ou double épaisseur, avec éventuellement un écran de toiture. Le tout est maintenu et ventilé avec un quadrillage de lattes et contre lattes. Puis on met en place le revêtement de la toiture. Il faut s’assurer que la charpente peut supporter ce poids supplémentaire.
  • Technique des panneaux autoportants : cette isolation de la toiture par l’extérieur est une solution 3 en 1 puisque les panneaux comportent la sous-face décorative, l’isolant et le support de couverture. Elle est rapide et assez simple à mettre en oeuvre, mais elle nécessite un engin de levage pour installer les panneaux. On trouve deux sortes de panneaux portants : les caissons chevronnés et les panneaux sandwich, particulièrement isolants, avec un vaste choix de finition intérieure (bois, PVC, plaques de plâtre…).

Isolation d’une toiture terrasse.

L’isolation d’une toiture terrasse par l’intérieur est proscrite par la RT2102, qui impose une résistance thermique de 2,5 minimum pour une toiture terrasse. Une toiture terrasse est soumise à la rudesse des conditions climatiques. Son isolation et en particulier son étanchéité doivent donc être très rigoureuses. La solution la plus courante consiste à poser le revêtement étanche sur la dalle porteuse, puis l’isolant, puis le pare-vapeur et enfin le revêtement.

A noter : les toitures végétalisées constituent d’excellentes barrières thermiques et acoustiques, en plus d’un atout esthétique incomparable.

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