Qualité de la fenêtre

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Une fenêtre de mauvaise qualité apporte de nombreux désagréments : outre que c’est une faille dans votre sécurité, elle risque de vous causer des pertes de chaleur, des problèmes de fuite, de courants d’air, de condensation, des difficultés à l’ouverture et à la fermeture, etc. La qualité d’une fenêtre repose sur la fenêtre elle-même, son vitrage et son bâti, mais aussi sur la quincaillerie et la pose. Celle-ci est en effet aussi importante que la fenêtre elle-même. Il est donc très préférable de faire appel à un professionnel pour la pose de votre fenêtre.

Un certain nombre de labels, normes, classifications, etc, vous donnent une idée précise des performances et de la qualité de la fenêtre que vous vous apprêtez à acheter.

Les coefficients de qualité

Il existe 5 coefficients qui aident à évaluer la qualité thermique et lumineuse d’une fenêtre. Ils doivent être indiqués sur les doubles et triples-vitrages.

  • Coefficient U, isolation thermique : il mesure la qualité d’isolation thermique d’un vitrage, en indiquant la flux de chaleur qui travers le vitrage quand il y a une écart de température de 1°C entre l’intérieur et l’extérieur. Il est exprimé en W/(m2.K). Plus l’isolation thermique est importante, plus le coefficient U est petit. En effet, plus le coefficient U est petit, moins il faudra chauffer l’intérieur pour compenser l’écart de température entre l’extérieur et l’intérieur.
  • Coefficient g (anciennement Fs), facteur solaire : il évalue la quantité d’énergie solaire qui traverse le vitrage. Exprimé en %, plus il est élevé, plus il laisse rentrer la chaleur. Un haut facteur solaire est intéressant pour une fenêtre situé au Nord ou à l’Est, mais moins pour une fenêtre au Sud ou à l’Ouest.
  • Coefficient TL, transmission lumineuse : il mesure la capacité du vitrage à laisser passer la lumière. Situé entre 0 et 1, plus il est élevé, plus le vitrage laisse passer la lumière. Un haut TL est préférable pour une fenêtre peu exposée au soleil, pour économiser l’éclairage artificiel.
  • Coefficient RL, réflexion lumineuse : plus il est élevé, plus le vitrage est réfléchissant.

Norme CE et Marque NF :

La norme CE est obligatoire pour tous les produits commercialisés en Europe.

La marque NF est délivrée, sous la responsabilité de l’AFNOR, par le CSTB (Centre technique et technique du Batiment) pour les fenêtres en aluminium et PVC, et par le CTBA (Centre Technique du Bois et de l’Ameublement) pour les fenêtres en bois. Elle garantit que la fenêtre est aux normes en vigueur en France, et est gage de qualité.

Classement A*E*V* :

Délivré par le CSTB, il mesure l’étanchéité de la fenêtre à l’eau et à l’air et sa résistance au vent.

  • La lettre A indique la perméabilité à l’air, notée de A1(très médiocre) à A4(excellente)
  • La lettre E note l’étanchéité, de 1A à 9A. Lorsque le chiffre (de 1 à 7) est suivi de la lettre B, c’est parce que la fenêtre est destinée à être installée sous une avancée de toit; seule la partie basse a donc subi le test.
  • La lettre R note la résistance au vent. Celle-ci implique la résistance à la pression (notée de 1 à 5, de la plus faible à plus forte) et la déformation de la fenêtre (notée de A à C, de la plus importante à la plus faible). La meilleure note de résistance au vent est donc V*A5.

Exemple : une fenêtre A3 E6 VA3 est recommandée pour un environnement venté et humide (typiquement, en bord de mer)

Une fenêtre se choisit aussi en fonction du climat de sa région. Ainsi, dans le Sud, on privilégiera les fenêtres résistantes au vent, alors que dans le Nord-Ouest, il est plus pertinent de choisir une fenêtre très étanche.

Pour vous faire une idée des prix vous pouvez demander des devis gratuitement après de professionnel qui estimeront votre projet.