Les principes de l’isolation thermique

isoler parois

Le confort thermique, autrement dit la température ambiante ressentie,  dépend de la température ambiante réelle, de la température des parois (opaques et vitrées), des courants d’air et de l’humidité.

L’isolation thermique

L’amélioration de l’isolation thermique a trois objectifs principaux : améliorer ce confort thermique, été comme hiver, limiter les consommations de chauffage, et éviter le phénomène de condensation, responsable du développement de moisissures sur les parois froides.

Les déperditions de chaleur proviennent :
-pour 30 %,  des combles et de la toiture
-pour 25 % des murs
-pour 10 à 15 % des fenêtres
-pour 7 à 10 % des sols
-pour 5 à 10 % des ponts thermiques

C’est donc l’isolation des combles qu’il faut traiter en priorité, suivie de celle des murs. Pour ce faire, il existe deux techniques : l’isolation par l’intérieur (ITI), et l’isolation par l’extérieur (ITE). Cette dernière est plus efficace, parce qu’elle ne créé pas de ponts thermiques, c’est-à-dire des points froids qui sont responsables de condensation.

Pour parfaire l’isolation, il faut penser aussi à calorifuger les tuyaux et le ballon d’eau chaude placés dans une pièce non chauffée (garage, buanderie) et isoler les portes donnant sur ces mêmes pièces non chauffées.

Une isolation thermique performante

Une isolation thermique performante doit être complétée d’une ventilation maîtrisée. En effet, la vapeur d’eau produite par les habitants doit être évacuée vers l’extérieur. Sinon, elle se condense sur les parois, sur lesquelles apparaissent des moisissures. Même si on parle de matériaux isolants « perspirants », qui réguleraient l’hygrométrie, et qui laisseraient naturellement respirer la maison, ils ne sont néanmoins pas capables d’évacuer toute la vapeur d’eau produite quotidiennement. La pose d’un pare-vapeur sur tous types d’isolant empêche l’humidité de s’y infiltrer et de le pourrir, tout en assurant une bonne étanchéité à l’air. La lame d’air d’air comprise entre le mur et le parement ne doit être que partiellement remplie d’isolant, pour laisser l’air circuler.

Le Grenelle de l’environnement a défini des impératifs d’économie d’énergie, et a établi une réglementation thermique qui vise à court terme à exiger des bâtiments qu’ils soient producteurs d’énergie. C’est actuellement la RT2012 qui réglemente l’isolation thermique des bâtiments et qui fixe les minima de résistance thermique des matériaux isolants, en fonction de leur destination.

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